
CLUB DE LECTURE
Lieu: Maison des associations de St Aygulf - salle info
Horaires: 3 ème lundi du mois de 14h30 à 16h30
Responsable: Madame Claude LUSINCHI
Tél: 04 94 45 96 57
Adhésion annuelle (sans supplément)
Le troisième lundi du mois, de 14h30 à 16h30, nous nous réunissons à la maison des associations, " autour d'un livre". Celui-ci a été choisi un mois auparavant, sur proposition de la responsable du club ou par l'un ou l'autre des participants.
Après un rapide tour de table au cours duquel chacun fait part de son impression générale de lecture et de ses premiers commentaires sur le livre, la discussion est lancée sur l'action, les personnages, les thèmes traités, les intentions de l'auteur, les choix d'écriture.
Cet échange donne lieu, en fin de séance, à une synthèse des différentes interventions. Enfin, avant de nous séparer, après avoir avancé diverses propositions de titres, nous décidons du livre qui sera mis en discussion le mois suivant.
Le club de lecture existe depuis 1994. Il reçoit régulièrement une douzaine de personnes qui forment un noyau fidèle et actif ! Venez nous rejoindre pour un échange convivial où mettre en commun les expériences de lecture contribue à l'enrichissement de tous et de chacun.
PROCHAINES RENCONTRES :
15 décembre: Leçons de Ian Mc Ewan.
19 janvier: Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez
9 février: Jacaranda de Gaël Faye
16 mars: La femme qui fuit d'Anais Barbeau-Lavalette.
27 avril 18 mai 15 juin
REUNION DU 17 NOVEMBRE
Titre: Plage de Manaccora 16h30 Auteur: Philippe Jaenada Editeur: Grasset
PRESENTATION DE L’EDITEUR.
Tout avait si bien commencé. Insouciants et heureux, Voltaire, sa femme et son fils se préparent à une journée de farniente sous le soleil ardent. Mais un feu dévastateur embrase l’arrière-pays : la panique générale les accule vers la plage… Face à une mort qui semble inéluctable surgissent les souvenirs, ridicules et sublimes, de toute une vie. Un miracle peut-il encore advenir ?
AVIS DU GROUPE DE LECTURE.
Le roman décrit le comportement de différentes familles devant un incendie. Les descriptions de l’avance du feu sont travaillées et marquent les transformations du paysage.
Le lecteur est soumis à deux niveaux de lecture : la mort aux trousses et la résurgence du passé. L’auteur souligne les différentes réactions devant le sinistre : solidarité, égoïsme, inconscience, panique, acceptation du pire ou instinct de survie. Les souvenirs surgissent au fur et à mesure des sensations qui assaillent le narrateur.
Ce roman est le portrait d’humains à la dérive mais le récit n’est pas mélodramatique grâce aux digressions et à l’humour.
REUNION DU 13 OCTOBRE
Titre: Houris Auteur: Kamel Daoud Editeur: Gallimard
PRESENTATION DE L’EDITEUR:
"Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l'histoire d'une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant." Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d'indépendance, qu'elle n'a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu'elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu'à la fille qu'elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l'a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.
AVIS DU GROUPE DE LECTURE:
Le groupe a été intéressé par ce roman qui donne la parole à trois personnes : une muette, un conteur et une terroriste.
Le monologue intérieur d’Aube est la voix des femmes algériennes que l’on a confisquée. Malgré son handicap, elle essaie de sortir ses compatriotes de leur condition de houri.
L’itinéraire entre Oran et le village natal est un combat contre l’oubli de la guerre civile. Aube et Aïssa ont besoin de raconter leur traumatisme.
Hamra est la voix des terroristes embrigadées malgré elles.
Kamel Daoud met des mots sur des événements insoutenables et nous invite à entendre les voix de la souffrance. Pour lui, il ne peut y avoir de réconciliation puisqu’il n’y a pas de dialogue. Cependant la fin du roman nous invite à espérer.
L’écriture du roman est précise et poétique mais alourdie, parfois, par des répétitions et des psalmodies larmoyantes.
Livres déjà lus
| novembre 2025 | Plage de Manaccora 18h30 |
| octobre 2025 | Houris |
| septembre 2025 | Brooklyn follies |
| juin 2025 | La fée carabine |
| mai 2025 | La ferme des animaux |
| avril 2025 | Des diables et des saints |
| mars 2025 | Mrs Dalloway |
| février 2025 | Suite française |
| janvier 2025 | Léon l'africain |
| décembre 2024 | Les morts de la Saint Jean |
| novembre 2024 | Le fusil de chasse |
| octobre 2024 | Le soleil des Scorta |
| juin 2024 | La passe dangereuse |










